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Le numérique est l’un des secteurs qui recrutent le plus en France
Avec quelque 35.000 embauches annuelles (source : BIPE), le numérique est l’un des secteurs qui recrutent le plus en France, à la fois pour les entreprises du secteur numérique et pour les organisations traditionnelles qui se digitalisent. L’émergence du commerce en ligne, des smartphones, des réseaux sociaux ou encore l’arrivée du commerce connecté ont modifié l’expérience d’achat des consommateurs. Ce qui a crée de nouveaux besoins et de nouveaux métiers pour les entreprises.
Au-delà du profil de développeur, très convoité par les entreprises, les fonctions exercées dans ce secteur sont multiples, avec, notamment, une forte importance du relationnel et du travail en équipe. Découvrez 20 jobs tendance, les formations qui y mènent et les salaires offerts.
TRAFFIC MANAGER
Le traffic manager a pour mission d’optimiser l’ensemble des leviers d’acquisition de trafic sur le Web (référencement, partenariats…) afin de donner de la visibilité au site, de générer le maximum de trafic et de chiffre d’affaires. Il planifie et anime les campagnes publicitaires en utilisant de nombreux outils (bandeaux et bannières). Il organise la succession des campagnes, en mettant en ligne de nouvelles bannières et en retirant celles qui sont obsolètes. Il gère enfin l’ensemble du processus de réservation des emplacements publicitaires et de reporting.
Salaire brut mensuel. Entre 1.800 et 2.100 euros pour un débutant et jusqu’à 3.500 euros pour un collaborateur confirmé (selon l’expérience et le volume du trafic à gérer).
Les bonnes formations. Elles sont multiples : BTS ou DUT en marketing, communication, informatique (BTS MUC, DUT informatique). Licence professionnelle en Marketing, communication, systèmes informatiques et logiciels, commerce, management, gestion de la relation clients et e-commerce (IUT d’Alençon). Diplôme d’école de commerce. Diplôme d’école spécialisée (Estacom Bourges, Sup de Web Paris, Nice, Marseille et Toulouse, Sup’Internet Paris, Institut supérieur européen de formation par l’action).
DATA SCIENTIST
Principalement recruté par les pure players, les agences de marketing, les banques et la grande distribution, le data scientist est un expert de la gestion et de l’analyse de données massives. Il récupère des millions d’informations disponibles grâce à Internet, puis imagine des modèles permettant de les faire parler et d’en extraire des indicateurs viables intelligibles pour l’entreprise. Le métier peut être divisé en trois secteurs : data miner (récolte des données et analyse), data analyst (administration et création des bases de données), data scientist (interprétation des données).
Salaire brut mensuel. 4.000 euros.
Les bonnes formations. S’il existe encore peu de formations dédiées au métier de data scientist, les diplômes d’ingénieurs spécialisés en marketing, informatique et statistique sont parfaitement appropriés. De même pour les études en mathématiques ou en mathématiques appliquées aux statistiques. Des mastères spécialisés (MS) accessibles après bac+5 sont en train de se mettre en place, à l’image du MS Big Data à Télécom ParisTech.
INGÉNIEUR CLOUD COMPUTING
L’ingénieur cloud computing est en charge du déploiement, du stockage et de la gestion des données sur des serveurs situés hors de l’entreprise, dans des data centers. C’est un spécialiste des algorithmes, de l’architecture de logiciels et réseaux, de la sécurisation des données sensibles dématérialisées et de l’optimisation des consommations d’énergie des data centers.
Salaire brut mensuel. Débutant : 2.700 euros. Intermédiaire : 3.600 euros. Confirmé : 4.500 euros.
Les bonnes formations. Les ingénieurs cloud computing sont d’un niveau bac+5 minimum. De nouvelles formations sont en train de se mettre en place, mais des écoles d’ingénieurs spécialisées en informatique et réseaux proposent d’ores et déjà des formations diplômantes (Institut supérieur d’électronique de Paris, Ecole pour l’informatique et les techniques avancées au Kremlin-Bicêtre, Télécom Lille1, Télécom ParisTech, Eurecom, Télécom Bretagne).
GÉOMATICIEN
L’explosion des services de géolocalisation offre de belles perspectives de carrière à ce spécialiste des technologies mises en œuvre dans les Systèmes d’information géographique (SIG). Le géomaticien crée et exploite des bases de données associant des cartes, des images aériennes et satellite, ainsi que du texte et des statistiques. A partir de ces données, il construit des cartes thématiques qui serviront à l’utilisateur d’outil d’aide à la décision. Les champs d’application de ces cartes sont vastes : géologie, urbanisme, météorologie, environnement, santé mais, aussi et surtout, transports.
Salaire brut mensuel 1.800 euros (débutant).
Les bonnes formations. Master Électronique, télécommunications, géomatique, spécialité information géographique. Master pro Géographie et aménagement, spécialité système d’information géographique et aménagement des territoires. Master pro Territoires, patrimoines et environnement, spécialité système d’information géographique et gestion de l’espace.
CHEF DE PROJET E-CRM
Le chef de projet e-CRM (electronic customer relationship management) se situe au carrefour des fonctions marketing, informatique et vente. Il assure le marketing relationnel pour l’ensemble des plateformes numériques d’une entreprise et met en œuvre des campagnes de gestion de la relation client destinées au Web. Ses objectifs : mieux comprendre le consommateur, le fidéliser pour développer les ventes et générer du profit. Il définit la stratégie d’exploitation des données des visiteurs et des clients, et met en œuvre les solutions e-CRM pour proposer des produits adaptés au profil des internautes.
Salaire brut mensuel. 2.400 euros.
Les bonnes formations. Il est conseillé de suivre un cursus LMD (licence, master, doctorat) universitaire ou une formation en école de commerce bac+5 : licence professionnelle Management informatique et commercial des relations client et fournisseur (Rennes); master avec spécialisation en communication digitale, en Web marketing, en stratégies commerciales; mastère spécialisé (MS) Direction marketing et stratégie commerciale (HEC), Management de la relation client CRM (ESC Rennes School of business); diplôme d’école d’ingénieurs en informatique avec formation marketing.
DESIGNER UX/UI
L’évolution ultrarapide des technologies liées au Web modifie les qualifications du métier de Web designer, notamment sur tablettes, smartphones et objets connectés. Le designer UI (design de l’interface utilisateur) gère le lien entre la machine et l’homme (conception de l’interface, optimisation des parcours, qualité des contenus). De son côté, le designer UX (design de l’expérience utilisateur) introduit de la mise en récit (storytelling) dans une expérience, afin de faire naître de l’émotion chez l’internaute.
Salaire brut mensuel. Entre 2.500 et 3.000 euros pour un profil débutant.
Les bonnes formations. Il n’existe pas de diplôme spécifique pour devenir Web designer UX ou UI, mais de nombreuses formations pertinentes (de type BTS ou IUT, notamment) en art numérique, graphisme, infographie, informatique, multimédia, design… L’apprentissage sur le terrain, en agence Web ou en studio, reste une excellente approche de ces métiers.
EXPERT EN CYBERSÉCURITÉ
L’expert en cybersécurité contribue à la mise en œuvre de la protection informatique de l’entreprise. Pour assurer la sécurité maximale de son organisation, il cherche à identifier les points faibles du système. Son objectif est d’analyser et de traiter les menaces d’intrusion, et de définir les plans d’action nécessaires à leur correction ou leur anticipation, en lien avec les informaticiens et les responsables des services concernés. Il suit au plus près les réglementations spécifiques et réalise une veille active dans le domaine des nouvelles technologies.
Salaire brut mensuel. Entre 2.700 et 3.300 euros pour un débutant.
Les bonnes formations. Bac+5 en informatique avec une spécialisation en sécurité des systèmes d’information. Mastère spécialisé Expert Forensic et Cybersécurité (université de Technologie de Troyes). Licence pro Cyberdéfense, anti-intrusion des systèmes d’information (IUT Valenciennes-Cambrai-Maubeuge)
WEB EVANGELIST
Le Web evangelist est un technicien/développeur chargé de faire du prosélytisme pour une marque ou une start-up. Pour cela, il réalise de la veille technologique et stratégique Web, anime une communauté (community evangelist), gère un blog, écrit des articles, collabore à des conférences et participe à des événements professionnels ou grand public. C’est à la fois un vulgarisateur et un communicant qui travaille en collaboration avec les équipes marketing, commerciale (business developer) et les annonceurs publicitaires.
Salaire brut mensuel. 2.400 euros (débutant), 5.000 euros (confirmé).
Les bonnes formations. Les diplômes BTS, DUT et licence pro ne sont pas suffisants. Un master est particulièrement approprié. Ces diplômes doivent être complétés par des connaissances et une pratique du graphisme, du design et des techniques de communication, tant rédactionnelle qu’audiovisuelle. Autres formations : diplômes d’écoles d’ingénieurs à orientation informatique, diplômes d’écoles privées en multimédia, numérique…
COMMUNITY MANAGER
Le community manager a pour mission de créer une communauté d’internautes autour d’un même centre d’intérêt. Que ce soit pour un annonceur, une agence, une entreprise ou un site Web, il doit développer et gérer la présence d’une organisation (marque, association, produit, jeu…) sur Internet. Pour fédérer et animer les échanges entre internautes, il utilise principalement les plateformes sociales comme YouTube, Facebook, Twitter, mais aussi les blogs et les forums. Véritable ambassadeur de la marque, il transmet le message de l’entreprise à l’extérieur et lui adresse en retour les réactions de la communauté d’internautes, qu’il fait suivre aux services concernés.
Salaire brut mensuel. 2.000 euros pour un débutant. Augmentation rapide.
Les bonnes formations. Plusieurs voies permettent d’accéder à ce métier : les BTS (Communication, Management des unités commerciales, Technico-commercial…), la licence pro Métiers de l’information et de la communication. Un master professionnel en Sciences humaines complété par un cursus en communication on-line ou encore un diplôme d’école de communication, marketing et/ou relations publiques.
INTÉGRATEUR WEB
L’intégrateur Web (également appelé développeur front end) compose la mise en page d’un site Internet en y intégrant les éléments graphiques (texte, images, tableaux…) et sonores. Il place également les balises (leviers de commande) nécessaires pour obtenir la mise en page voulue. Son intervention se situe donc après celle du Web designer et du développeur. Il veille à la cohérence entre les pages codées et les maquettes. Il doit aussi vérifier la compatibilité entre les différents standards et les navigateurs (Firefox, Chrome…) et autres plateformes (tablettes, téléphone).
Salaire brut mensuel. Environ 1.700 euros (débutant).
Les bonnes formations. Après une formation en informatique de niveau bac+2 (DUT, BTS), on peut préparer l’un des diplômes suivants : Licence pro Développement d’applications Internet et Intranet (Clermont-Ferrand), Licence pro Communication création et intégration numérique (Angoulême). Autres formations : école multimédia ou de graphisme (Supinfocom et Supinfogame, écoles supérieures de cinéma d’animation et de jeu vidéo, Valenciennes; Iscom); École internationale de design (Toulon).
PROTECTION OFFICER
Le data protection officer est responsable des dispositifs informatiques de protection et de conformité des données de l’entreprise. L’action du data protection officer porte également sur l’organisation de la sécurité. Il veille à bien séparer les responsabilités, à sauvegarder dans un coffre-fort central les objets de sécurité (clés symétriques, certificats, listes de mots de passe, codes de cryptologie…).
Salaire brut mensuel. 2.800 euros (débutant).
Les bonnes formations. Niveau bac+5. Cursus recommandé : master Informatique avec une spécialité en cryptologie et sécurité informatique ou un master Sécurité des systèmes informatiques. Des mastères spécialisés à bac+6 se mettent en place : Informatique et Libertés (Isep), Sécurité de l’information et des systèmes (Esiea, Ivry-sur-Seine), Cybersécurité et Cyberdéfense (Télécom ParisTech)… À noter : un diplôme bac+2 de data protection officer/correspondant Informatique et Libertés à l’université de Franche-Comté (Besançon).
DIGITAL BRAND MANAGER
Le digital brand manager pilote la marque et sa notoriété. Il élabore le plan stratégique de l’image digitale de l’entreprise et assure son suivi exécutif et sa gestion. Il met en place des stratégies «e-influence» et «e-réputation», suit leur exécution et analyse leur impact. Il est responsable de la stratégie médias sociaux (conception de dispositifs innovants et créatifs). Enfin, il dirige les projets Web en coordination avec les équipes techniques informatiques (applications) et les prestataires externes (rédacteurs, blogueurs, graphistes).
Salaire brut mensuel. 4.500 euros selon la marque ou l’entreprise + avantages financiers (selon l’entreprise).
Les bonnes formations. Le spectre est large en matière de cursus technologique avancé (bac+5) : Diplôme d’écoles d’ingénieurs (en informatique) ; Écoles de commerce ; Écoles de communication spécialisées en Web marketing (Celsa, Iscom) ; Sciences Po ; Mastères spécialisés en management, marketing et/ou Webmarketing ; MBA…
VEILLEUR EN E-RÉPUTATION
Véritable enquêteur, le veilleur e-réputation prend le pouls du Web pour le compte d’une entreprise. Sa matière première : l’ensemble des commentaires, avis, notes de blogs ou messages de forums émis par les internautes au sujet de la marque. Il est aidé dans sa tâche par des outils de veille et/ou de curation, comme Netvibes ou Scoop.it!, et doit avoir une connaissance assez précise des moteurs de recherche spécialisés. Il doit également maîtriser les logiciels lui permettant de créer des tableaux de bord, qui lui serviront à produire une synthèse à son client.
Salaire brut mensuel. 2.000 euros (débutant), 3.800 euros (confirmé).
Les bonnes formations. Master en intelligence économique, en marketing ou multimédia. L’Institut supérieur de l’e-réputation (Iser) est le premier établissement européen entièrement dédié à ces métiers. Son offre de formation est sanctionnée par un diplôme universitaire (DU bac+5) délivré par l’université de Strasbourg.
TECHNOLOGUE CRÉATIF
Comprendre une marque, inventer et expérimenter, tels sont les trois mots d’ordre de ce professionnel du Web. Il doit pour cela aller au-delà des moyens traditionnels (application, bannière, site…). Le creative technologist détecte les nouveaux «objets connectés» du monde du digital (langage, logiciel…) et imagine les usages qu’une entreprise pourrait en faire. Après avoir expérimenté un logiciel, des applications ou des services, il réalise des prototypes (démos) pour son client.
Salaire brut mensuel. Entre 2.800 et 3.100 euros (débutant).
Les bonnes formations. Pas encore de formation spécifique. Le métier est accessible aux professionnels de l’informatique (chef de projet, développeur…) ayant travaillé en agence. Toutefois les formations de niveau bac+5 sont vivement recommandées. Des connaissances pointues en UX (user experience), ergonomie, architecture de l’information, développement et graphisme sont de précieux atouts.
GAME DESIGNER
Le game designer intervient après le chef de projet, une fois que le public est ciblé, que le type de jeu et le budget ont été définis. Il conçoit alors le gameplay, c’est-à-dire à la fois les règles, les fonctions à utiliser et toutes les possibilités d’interaction offertes au joueur. Il a pour mission de traduire un scénario écrit en jeu virtuel, avec personnages, scènes, situations et décors. En veillant constamment aux coûts de développement et au respect de la demande du client.
Salaire brut mensuel. De 1.600 à 2.000 euros pour un débutant, et jusqu’à plus de 3.500 euros pour un game designer expérimenté.
Les bonnes formations. Après un bac S, ES ou STD2A, les formations sont nombreuses : BTS Design graphique, Métiers de l’audiovisuel ; DUT Informatique, option imagerie numérique. Licence pro Métiers du jeu vidéo (Paris 13, Montpellier, Lyon 2). Également l’École de l’image (Gobelins), à Paris, avec son mastère spécialisé Interactive Digital Experiences (bac+5).
CHEF DE PROJET NUMÉRIQUE ÉDITION
Il travaille en lien permanent avec les services édition et fabrication d’une maison d’édition numérique, sous la responsabilité du directeur multimédia. Il peut être amené à travailler sur tous types de produits éditoriaux (albums jeunesse, ouvrages documentaires, jeux éducatifs ou grand public). Après avoir rédigé le cahier des charges (storyboards détaillés, spécifications du projet), il coordonne le travail de tous les acteurs et assure le suivi des productions, tout en respectant les budgets et les plannings. Il contrôle la préparation et l’intégration technique des différents médias: textes, images, sons, animations…
Salaire brut mensuel. 1.850 euros pour un débutant, avec une progression qui peut être rapide selon la réussite des projets.
Les bonnes formations. Elles sont nombreuses. Bac+2 : BTS Edition, BTS Communication et industries graphiques, DUT Information-communication, option métiers du livre. Bac+3 : licence pro Métiers de l’édition, ingénierie et management de projet (Paris Est). Bac+5 : master pro Conduite de projets, métiers du livre et du multimédia (Clermont-Ferrand) ; Conseil éditorial et gestion des connaissances numériques (Paris 4); Édition contemporaine numérique (Brest).
DÉVELOPPEUR INFORMATIQUE
Le développeur conçoit ou améliore des programmes informatiques, après avoir réalisé un cahier des charges fixant les besoins des utilisateurs et décrivant les solutions techniques envisagées. Pour écrire un programme, il utilise des logiciels prêts à l’emploi (progiciels) qu’il adapte aux besoins spécifiques du projet et de son environnement (sites Web, services en ligne, application multimédia…). Puis il effectue des tests et participe au lancement des applications. L’activité du développeur évolue de plus en plus vers plus d’analyse et moins de programmation informatique.
Salaire brut mensuel. 2.000 euros pour un débutant, 3.500 euros par la suite.
Les bonnes formations. Elles vont de bac+2 à bac+5 et sont nombreuses. Dans ce secteur, 90% des recrutements sont réalisés à moins de deux ans d’expérience.
ANIMATEUR 2D-3D
A partir de logiciels qui lui permettent d’animer des personnages en deux ou trois dimensions, l’animateur 2D-3D applique les techniques du dessin animé aux images de synthèse, notamment celles utilisées dans les jeux vidéo. C’est lui qui insuffle la vie aux éléments du jeu : rendre un visage expressif, donner de l’intensité à un regard, régler la précision d’un mouvement… Le but est de rendre le personnage le plus autonome possible et de créer l’émotion. L’animateur 2D-3D intervient après le modeleur 3D et travaille en collaboration avec le directeur artistique.
Salaire brut mensuel. Entre 1.800 et 2.200 euros pour un débutant.
Les bonnes formations. De bac+2 à bac+5, les formations se sont multipliées ces dernières années : BTS Design graphique, DUT Informatique option imagerie numérique, DMA Cinéma d’animation ; Écoles d’art et de graphisme ; Écoles de cinéma ; Écoles spécialisées en jeu vidéo (bachelor, titres, certificats), l’Enjmin-Cnam (Angoulême), Supinfogame/ Rubika (Valenciennes).
CHIEF DATA OFFICER
Il répertorie le données au sein du système d’information de l’entreprise, avant de les classifier et de les cartographier pour les rendre accessibles à la bonne personne, au bon moment, pour le bon usage. Il liste les données externes (gratuites ou payantes) utiles aux métiers. Désormais, son rôle s’étend au-delà du big data, pour fiabiliser l’ensemble des informations produites ou utilisées par l’entreprise dans un souci de cohérence globale. Il valorise les données possédées par l’entreprise afin d’améliorer la vision d’ensemble et la compétitivité.
Salaire brut mensuel. Entre 3.500 et 5.000 euros. Cette fonction n’est pas réservée aux débutants.
Les bonnes formations. Niveaux bac+5 et bac+6 : master Data Mining & Knowledge Management (Lyon 2 et UPMC Paris); master degree in Multimédia & Data Management (Nantes); écoles d’ingénieurs, de commerce, gestion, marketing, management et statistiques; mastère spécialisé Big Data – Gestion et analyses des données massives (Télécom ParisTech), MS Big Data – Analyse, management et valorisation responsable (Ecole de management, Grenoble).
RÉFÉRENCEUR WEB
Le référenceur Web est chargé d’optimiser la visibilité et la notoriété d’un site pour en augmenter l’audience. Il agit, d’une part, «en interne», en définissant les tags, mots clés, balises qui devront être utilisés sur un site (ou une page) pour optimiser son positionnement sur les moteurs et, d’autre part, «en externe», en soumettant le site aux annuaires de référencement thématiques qui permettent d’en améliorer le classement (le PageRank chez Google) et la visibilité.
Salaire brut mensuel. 1.800 euros (débutant), 3.000 euros (confirmé).
Les bonnes formations. Il n’existe qu’une formation spécifique, la licence pro Activités et techniques de communication, spécialité référenceur et rédacteur Web. Cependant de bac+ 2/3 à bac+5, différents diplômes, notamment en marketing, vente et informatique, peuvent conduire à ce métier. Par exemple : BTS Management des unités commerciales ou Métiers du multimédia et de l’Internet; licence pro e-business, Lyon 1; e-commerce et marketing numérique, Lille 2; marketing des services et TIC, La Rochelle; master Marketing des technologies innovantes, Toulouse 1; Communication et multimédia, Paris 2.